Que sommes-nous ?
Des êtres de chair et de sang, une somme de pensées et de réflexions, des actions, des souvenirs…
Nous naissons, nous vivons, nous mourrons.
Dès que nous ouvrons les yeux, nous sommes accablés d’images, de couleurs.
Nous sommes aussi une représentation pour les autres. En notre absence, ponctuelle ou éternelle, notre image figée sur papier glacé (ou numérique) est contemplée, illustration du manque que nous devenons. Cette image est une extension de notre esprit. Nous ne choisissons pas nos critères physiques, c’est le job de la génétique, le hasard de la nature, c’est l’union de nos parents. Mais nous pouvons œuvrer sur cette base esquissée. La compléter, la sertir, l’embellir, la personnaliser. Nous amuser avec, ou ne pas nous en soucier.
Qu’importe ce que vous en pensez, ce que vous en faîtes, elle communique sur vous quoiqu’il en soit. Vous pouvez décider du message, si vous n’êtes pas indifférent vis-à-vis de l’opinion qu’elle génère à votre sujet auprès des autres, auprès de la société.
Adolescents, nous sommes soumis à une transition, un entre-deux où nous nous cherchons. Où nous sommes contraints d’évoluer. C’est cela grandir : cet intermédiaire inconfortable entre l’enfant que nous étions et l’adulte que nous serons.
Que nous sommes désormais. A l’époque, nous nous affirmions en adoptant un (ou plusieurs) style(s) musical(-aux), vestimentaire(s), déco… Nous tapissions nos chambres de posters, de tentures, la décorions d’objets qui paraissaient nous définir. Nous nous inspirions des looks de nos idoles. Nous avons expérimenté. Nous voulions revendiquer notre personne, nous voulions exister, trouver notre place dans ce monde, nous voulions être vus, entendus, ou même à l’opposé, disparaître. Nous voulions être comme les autres, ou nous voulions être différents.
Nous voulions être.
C’était un âge où nous nous exprimions, avec force, avec fracas. Nous étions adoubés ou alors discriminés.
Adultes, nous sommes devenus.
Nous sommes quelqu’un. Nous sommes affirmés, mais parfois nous préférons le cacher, ou le crier. Esthétiquement, nous prenons la résolution d’être raisonnable (selon les normes sociétales implicites) et de mettre en avant nos ressemblances, ou, celui d’être charismatique et de revendiquer nos différences (quitte à risquer la jalousie et/ou le rejet). Il n’y a pas de jugements de valeur. Le seul bon choix étant de se respecter, de se sentir bien, d’être authentique.
Qui sommes-nous ?
Qui êtes-vous ?
Avec les années vous avez appris à vous connaître. Vous avez créé votre propre histoire. Vous l’avez aimée, vous l’avez subie. Avec joie et souffrance, elle a forgé le personnage que vous êtes, son caractère, sa morale, ses regrets, ses ambitions.
Vous êtes unique.
Vous choisissez d’exprimer ce que vous voulez de vous, par les mots, par les actes, et aussi, par l’apparence.
Vous pouvez agir sur votre image, que vous aimiez l’esquisse de base imposée (en remerciant mentalement vos parents, ou maugréant sur l’héritage familial), ou totalement, ou partiellement, ou pas du tout. Gommez ce qui vous déplaît, ajoutez de la couleur, accentuez certains traits, certaines courbes, estompez des lignes, apporter de la matière : embellissez votre portrait.
Affichez-vous, en fonction de vos goûts, de votre histoire, de votre audace, de vos désirs, et de vos critères physiques… Mon métier de conseillère en image est de vous orienter afin que votre image vous ressemble, qu’elle soit belle à vos yeux, qu’elle évoque qui vous êtes, qu’elle exprime ce que vous taisez, qu’elle raconte ce que vous aimez…
Vous êtes libre, vous êtes vivant, mais pour un temps seulement, alors ne vous bridez pas…
Et osez…